Nancy (54) et Epinal (88) : Dans les Vosges, Marches pour la paix et rencontres

Date(s) : 21/09/2024 - 22/09/2024
Heure(s) : 10 h 00


Dimanche 22 septembre 2024 : Journée internationale de la Paix des Nations-Unies

Pour la décolonisation de la Kanaky et la libération des prisonniers politiques déportés en France ! Arrêtez les guerres! Cessez-le-feu immédiat (Gaza, Ukraine…)!

Colonisé depuis 1853 par la France, l’archipel de Kanaky / Nouvelle-Calédonie est, depuis fin 1986, réinscrit sur la liste des territoires à décoloniser établie par l’ONU. C’est un « territoire non-autonome », selon l’article 73 de la Charte des Nations-Unies. Son peuple dispose du droit à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux résolutions 1514 et 1541 de décembre 1960. En application de la résolution 2625 de l’Assemblée générale de l’ONU, la Nouvelle-Calédonie dispose d’un « statut séparé et distinct » par rapport à la France. Le territoire relève du droit international et est « sous responsabilité française ». La France n’est que puissance administrative et doit rendre des comptes à l’ONU jusqu’à l’aboutissement du processus de décolonisation.

Cette année, l’État français a fait reporter les élections provinciales avec une première loi organique, pour pouvoir imposer le dégel du corps électoral et faire entrer près de 25000 nouveaux électeurs, principalement métropolitains. Le passage en force de cette loi a fait monter les tensions dans le pays. Malgré les alertes, les parlementaires sont responsables de l’actuel embrasement de la Kanaky / Nouvelle-Calédonie après avoir décidé, à près de 20.000 km, de l’avenir de tout un peuple. La réponse de la jeunesse a été le prétexte à une répression violente des quartiers populaires de Nouméa composés en majorité d’habitant∙es Kanaks et Océaniens.

L’archipel a été militarisé avec l’arrivée de milliers de gendarmes, dont le GIGN, en plus des 4000 militaires déjà présents. Des milices racistes et armées agissent en toute impunité en tirant sur des manifestants indépendantistes, assassinant des jeunes Kanaks et occasionnant de nombreux blessés. Les 11 dirigeant∙es de la CCAT (Cellule de Coordination des Actions de Terrain) ont été mis en examen sous des chefs d’inculpation criminels, sur la base de dossiers vides et d’accusations sans fondement. Cinq d’entre eux sont déportés en France et placés à l’isolement. Ce sont des prisonniers politiques injustement poursuivis.

Le comité des Vosges du Mouvement de la Paix répond à l’appel de nombreuses organisations démocratiques, associations, partis de gauche et syndicats, ainsi que diverses personnalités, pour la libération immédiate des prisonniers politiques kanaks, pour le cessez-le-feu immédiat, la condamnation des milices racistes, l’abrogation de la loi sur le dégel du corps électoral, et la poursuite du processus de décolonisation de la Kanaky, garant d’une paix juste.

Dimanche 22/09/2024, rendez-vous :

  • Marche pour la paix, rassemblement à 10H, devant la préfecture des Vosges à Epinal ;
  • Apéro à 11H30, présentation du livre « Ecologie et Paix » par PO POYARD ;
  • Rencontre du collectif Kanaky 67 à 14H, au Centre Culturel d’Epinal, rue Claude Gellée. 
  • Samedi 21 septembre, à Nancy MANIF pour la Paix, 10H30, place Charles III

 

GAZA: CESSEZ LE FEU IMMEDIAT!

« Tous ces Etats sont tenus de prévenir le génocide, et, a fortiori, de cesser tout comportement d’assistance. Sont ici principalement concernés les alliés d’Israël, particulièrement les Etats-Unis » et la France !

Rafaëlle Maison, professeur de droit international, tribune publiée par l’Humanité le 28 décembre 2023

La notion juridique de génocide ne se limite pas à la poursuite pénale de ses auteurs ou complices. Elle s’accompagne d’obligations de prévenir le génocide qui pèsent sur tous les Etats Parties à la Convention de 1948, lesquels peuvent agir en ce sens dans le cadre de l’ONU ou même hors de ce cadre. (L’Humanité)

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