Messages pour la Paix

 

Message de Ban Ki-Moon, Secrétaire Général de l’ONU

13 Juin 2010 - Dans cent jours à compter d’aujourd’hui, le monde marquera la Journée internationale de la paix, journée au cours de laquelle les conflits armés sont sensés connaître une accalmie, journée au cours de laquelle nous appelons les combattants à observer un cessez-le-feu, journée au cours de laquelle nous réaffirmons notre engagement envers la non-violence et la résolution pacifique des différends.

La célébration de cette année, qui a lieu le 21 septembre, accorde la priorité à la jeunesse et au développement, sous le slogan : « Paix = Futur. »

Les jeunes jouent déjà un rôle crucial dans le travail en vue de la paix. Cependant, je sais qu’ils peuvent faire encore plus. Cette Journée internationale de la paix s’assortit d’un défi posé aux jeunes du monde entier : développez votre travail afin de construire la paix. Partagez vos projets et vos idées, avec créativité et passion. Les préoccupations du monde seront bientôt entre vos mains.

Cette année, la Journée internationale de la paix coïncide avec le sommet que j’organise en vue de dynamiser le progrès vers les huitièmes Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). L’atteinte de ces objectifs est essentielle en vue de mettre fin au conflit armé et de construire une paix durable. J’espère que les voix des jeunes seront entendues lors du sommet et de la période le précédant.

Au cours des 100 prochains jours, j’enjoins les jeunes à prévoir des projets susceptibles d’aider à créer des conditions en vue de la paix dans leurs communautés, leurs écoles et leurs pays. Nous avons besoin de votre voix et de votre engagement et nous partagerons vos récits avec le monde entier.

Tandis que le compte à rebours jusqu’à la Journée internationale de la paix commence, nous reconnaissons deux vérités : ce n’est que dans un environnement pacifique que les jeunes réaliseront leur potentiel complet et les jeunes détiennent le potentiel suffisant pour construire aujourd’hui ce monde pacifique.

Message pour le compte à rebours de 100 jours jusqu'à la Journée internationale de la paix
13 juin 2010

 

Message de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH)

Août 2010 - La Ligue des droits de l'Homme participe traditionnellement à la Journée internationale pour la Paix.

Parce que cette année n'a pas été avare en annonces guerrières et qu'en Irak, en Afghanistan, au Proche-Orient, en Afrique centrale, les combats continuent.

Parce qu'en matière de relations internationales, il faut affirmer haut et fort que c'est la politique qui doit commander aux fusils et pas l'inverse.

Parce que pendant la guerre, ce sont toujours les plus fragiles et les plus démunis qui payent le plus lourd tribu à la guerre.

Parce que, comme toujours, il convient d'agir pour que partout et pour tous, le droit de vivre en sûreté est un droit fondamental.

Enfin parce qu'il faut continuer à démontrer que les droits de l'Homme ne sont pas une possibilité, mais une condition des rapports entre les peuples, les sociétés et les personnes.

http://www.ldh-france.org

 

Message du Centre régional d'information de l'ONU (UNRIC)

Comment envisagez-vous votre rôle au sein de l’ONU-UNRIC ?

Notre Centre régional d’information, UNRIC, est l’instrument opérationnel des Nations Unies en matière d’information et de communication en Europe occidentale. Nous sommes là pour promouvoir les Nations Unies, le Système des Nations Unies et leurs activités auprès des populations, les sensibiliser et les mobiliser à l’appui de nos objectifs et causes. Et ce sont la Paix et la sécurité, le développement économique et social, les droits de l’homme, l’action humanitaire ou encore le droit international.
Dans ce contexte, j’attache un grand rôle à la communication ‘de terrain’, opposée à la communication électronique ou dématérialisée, qui certes permet des prodiges. La communication de terrain, c’est le contact direct avec les individus et les populations - ces fameux ‘Peuples du monde’ dont parle la Charte de l’Organisation et qui sont précisément cette raison d’être, la finalité de l’ONU -, c’est ce travail de maillage, de réseau qui permet aux choses d’avancer, les fait avancer.

Quel message souhaiteriez-vous faire passer pour la journée internationale de la Paix ?

De ce qui précède, je dirais que les choses ne sont pas aussi immobiles que nous le pensons parfois, avec un certain renoncement. Elles avancent et c’est précisément l’objectif de la Campagne lancée par le Secrétaire général Ban Ki-Moon ‘Nous devons désarmer’ et de cette Journée internationale, que de continuer à mobiliser et de presser les Gouvernements à agir.

Quels sont vos souhaits pour l’avenir ?

Que nos efforts à tous l’emportent, que la logique triomphe et que le monde désarme en éliminant notamment les armes de destruction massive, pour le bien-être des Peuples du monde !

Jean-Pierre Bugada, Septembre 2009
Responsable de la communication pour la France et Monaco
Centre régional d'information de l'ONU (UNRIC), Bruxelles

 

Sapho : Chanteuse et Marraine de la Journée internationale de la Paix


Comment envisagez-vous votre engagement en tant qu’artiste ?

Sur mon disque, "Universelle" j'avais écrit cette phrase en arabe :"Beynal 3âalam oual3alam alifoun ouahidoun " ce qui veut dire littéralement entre le monde et le drapeau-la nation, il n'y a qu'un Alif.
Alif étant la première lettre de l'alphabet arabe, ressemble à un trait vertical. Entre le monde et le drapeau, et la nation, il n'y a qu'un trait...
Nous avons fait des nations des frontières pourquoi pas, mais nous avons fermé ces frontières et nous en avons fait entre autres des enjeux de guerre. La guerre, protège ou conquiert des richesses et nourrit la formidable industrie des armes.... La violence a toutes sortes de visages, la violence économique en est un que nous côtoyons tous les jours... Mon engagement majeur fut de dire NON à cette violence c'est ainsi que j'ai chanté des deux côtés de la guerre , de plusieurs guerres.... Je n'ai pas su faire autrement que "m'engager" en tant que citoyenne du monde, et pour l'instant d'aucuns sourient encore à cette notion... Un artiste, même s'il ne s'engage pas explicitement dans le politique, s'engage dans son art à casser toute langue convenue, toute langue de bois à surprendre et enchanter, par sa précision et sa justesse... Une précision qui passe parfois par un semblant de confusion et de rêverie mais qui n'en est pas moins la précision même... Personnellement, je me suis sentie prise dans "le" politique- la vie de la cité- mais j'ai évité quand elle me semblait se dédire, "la politique".

Quel message souhaiteriez-vous faire passer pour la Journée internationale de la Paix ?

"La seule terre que je connaisse est une poignée de paroles et je n'en veux pas d'autre, passante. Si le sang est le signe de la terre, ne m'en promettez aucune"- (extrait de mon avant dernier recueil, le livre des quatorze semaines), mon message: "Aime la figure de l'étranger" parce qu'elle réveille la langue.

Quels sont vos souhaits pour l’avenir ?

Que les foules prennent conscience du formidable pouvoir qui est le leur; que les jeunes gens ne se résignent pas à la langue totalitaire , à toute langue totalitaire, que leur vie soit un combat- pour des valeurs humaines toujours à affiner, à réinventer- et non une guerre.

Sapho sur internet : http://www.fxproject.net/sapho/index2.html

 

Message de Greenpeace

Août 2010 - Fidèle à ses valeurs, Greenpeace est heureuse de s'associer à la journée internationale de la paix.

La dégradation de l'environnement est en train de devenir l’un des plus puissants moteurs d'inégalité entre les hommes, de destruction des cadres de vie et de construction de nouveaux modèles de domination.

Construire la paix ensemble, c'est trouver des solutions politiques solidaires aux périls auxquels nous sommes confrontés. Or, notre planète doit aujourd’hui faire face à un péril sans précédent dans l’histoire de l’humanité : les changements climatiques. Si rien n’est fait pour juguler ce phénomène et contenir le réchauffement global en deçà du seuil fatidique de 2°C, l’emballement climatique aura des conséquences dramatiques et irréversibles sur notre environnement : perte de biodiversité, variabilité climatique intense, hausse du niveau des mers, raréfaction des ressources en eau potable etc…

La sécurité alimentaire, l’accès à l’eau ou à la terre seront dès lors gravement menacés pour une grande partie de la population mondiale. Et les fragiles équilibres géopolitiques et sociaux fondés par des générations d’artisans de la paix seront soumis à rude épreuve.

Les pays développés portent une responsabilité historique dans les changements climatiques : leur modèle de développement a engendré près de 70% du total des émissions de gaz à effet de serre.

Assumer cette responsabilité, c’est :
- S’engager collectivement à réduire de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020 ;
- S’engager à construire les mécanismes économiques qui produiront les 100 milliards d’euros par an nécessaires pour permettre aux pays du sud d’adapter leurs matrices économiques et sociales et de préserver la biodiversité de notre planète, notre seule véritable assurance-vie.

Donnons un avenir à la paix, agissons maintenant !

http://www.greenpeace.org/france/

 

Message de la Coordination française pour la Décennie

Construisons la paix par la non-violence, c’est l’invitation que vous lance la Coordination française pour la Décennie à l’occasion de la Journée internationale de la Paix.

La Coordination française pour la Décennie de la promotion d’une culture de non-violence et de paix demande que l'éducation à la non-violence et à la paix soit intégrée d'urgence dans les programmes scolaires et qu'une formation spécifique soit dispensée aux enseignants.

Dans une société du spectaculaire où la violence est trop souvent mise en avant, les valeurs telles que l'écoute, la coopération, la solidarité mais aussi les pratiques de la résolution des conflits, doivent être enseignées à l’école afin d’apprendre aux enfants et aux jeunes qu'une autre voie que la violence est possible.

Vous trouverez toutes les informations sur le site Internet de la Coordination française : www.decennie.org

 

Message de Frères des Hommes

Frères des Hommes et tous les partenaires associés à la mobilisation internationale « Désarmer pour combattre la pauvreté » sont convaincus qu’il n’y a pas de paix sans justice et qu’il faut « Moins d’argent pour les armes, plus d’argent pour la solidarité ».

En lançant officiellement le site international de cette campagne (www.option-10.org) dans la période qui va du 21 septembre au 17 octobre, nous voulons jeter un pont entre tous les acteurs citoyens qui se sentent concernés à la fois par la Journée internationale de la Paix et par la Journée internationale du refus de la misère.

Nous proposons que 2010, année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, soit l’occasion d’une large mobilisation en Afrique, en Asie, en Amérique latine et Caraïbes, tout autant qu’en Europe pour demander que les Etats de l’Union européenne s’engagent dans la réduction des dépenses publiques d’armements pour financer la lutte contre la pauvreté à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières de l’Union.

 

Message de la Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP)

La Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes participera, comme chaque année, à la Journée Internationale de la Paix.

Plus que quiconque, ceux qui ont souffert dans leur chair, ceux qui ont vu les leurs massacrés pendant la seconde guerre mondiale, haïssent la guerre.

La FNDIRP est persuadée qu’aucune solution à un quelconque problème ne peut être trouvée par le recours aux armes. Seule, la négociation entre les parties en cause peut permettre d’éviter les affrontements meurtriers. L’ONU a un rôle essentiel à jouer dans la préservation de la Paix et les Etats doivent appliquer ses résolutions, sans restriction.

Dans ce monde dangereux de 2010, une attention particulière doit être apportée à l’éducation des jeunes à la Paix. Il faut leur apprendre le respect du droit à la différence.

La FNDIRP reste fortement préoccupée par les conflits en cours : Israël - Palestine, Irak, Afghanistan qui, outre les souffrances imposées aux peuples de ces pays, menacent la Paix dans le monde.

Une Journée Internationale pour la Paix, c’et bien, mais chaque jour doit revêtir ce même caractère. Plus que jamais, le mot d’ordre : « Guerre à la guerre » est d’une criante actualité.

Paris, le 9 septembre 2010

 

Message du MRAP

Un monde de paix est possible, à nous de le construire, ensemble avec tous les citoyens du monde épris de Paix

L’Assemblée générale de l’ONU, par sa résolution 36/67 du 30 novembre 1981 a décidé de créer une Journée internationale de la Paix. En 2001, alors que commence la décennie internationale pour la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix, l’Assemblée générale de l’ONU en fixe la date annuelle, le 21 septembre.

Parce que le racisme, l’exacerbation du rejet de l’Autre, sont bien souvent au coeur même des conflits qui ensanglantent notre planète, parce que «l'Amitié entre les Peuples» ne peut se concevoir sans dénoncer avec force les guerres dont les peuples sont toujours les victimes innocentes, le MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les peuples) ne peut qu’ être partie prenante de cette journée universelle de mobilisation en faveur de la paix.

Le droit des peuples à disposer d'eux mêmes – fondement s’il en est des Nations Unies - passe par la résolution politique des conflits, dans le respect du droit international, au Moyen Orient comme en Afrique ou dans le reste du monde, et non par l'état de guerre permanent que des décennies de politiques successives, dont la dernière en date que le gouvernement Bush et ses alliés ont imposée au monde, contre la volonté des peuples qui ont clairement dit «NON à la guerre».

Les guerres menées au nom de la «lutte contre le terrorisme» ne peuvent finalement qu 'alimenter ce qu’elles prétendent combattre et rendent ainsi le monde moins sûr: il y a urgence à mettre fin à la guerre en Afghanistan et en Irak au profit de solutions politiques dans le cadre des Nations Unies, ainsi qu’à hâter le règlement du conflit israélo-palestinien par le respect du droit international.

Le MRAP inscrit son engagement dans la mobilisation pour le désarmement général – notamment nucléaire – car si la guerre tue, ce que certains avaient peut être oublié, la course aux armements tue aussi chaque jour, notamment des milliers d'enfants. Outre la menace de destructions de la planète et de l'humanité que fait peser l'arsenal nucléaire, les dépenses militaires mondiales qui ne cessent d'augmenter se font au détriment de la vie. Plus de mille milliards de dollars pour l'armement alors qu'il ne faudrait que 19 milliards pour faire disparaître la faim dans le monde, 19 milliards pour permettre l'accès à l'eau potable pour tous.

La faim, la sous alimentation ne sont pas des fatalités, le tolérer est un crime contre l'humanité.

Pour construire un monde plus sûr et plus juste, il y a urgence à démilitariser, démocratiser le gouvernement des nations et du monde ainsi que les relations entre les peuples pour enfin établir de nouvelles formes de solidarité et de coopération.

A l'occasion de cette journée de paix, le MRAP tient à saluer les Etats d'Amérique Latine , notamment la Bolivie, l'Equateur, le Venezuela qui ont inscrits dans leur Constitution l'interdiction de bases militaires étrangères sur leurs territoires.

UN MONDE DE PAIX EST POSSIBLE, À NOUS DE LE CONSTRUIRE, ENSEMBLE AVEC TOUS LES CITOYENS DU MONDE ÉPRIS DE PAIX.

 

Journée internationale de la paix : comment agir aujourd'hui?

Agir pour la paix, construire la paix... c'est aujourd'hui un défi et une u rgence alors que les dépenses d'armement dans le monde ne cessent de croître et dépassent les 1500 milliards de dollars par an.

Il est choquant de devoir constater, en même temps, qu'un milliard de personnes souffre de la faim tandis que les Objectifs du Millénaire pour le Développement - définissant pourtant des ambitions minimum en matière de développement et de lutte contre la pauvreté - ne seront pas atteints. Même les 0,7% du PIB pour l'aide publique au développement restent un rêve pour les « Pays les moins avancés » alors qu'il s'agit d'un engagement de ce qu'on appelle la « Communauté internationale » depuis les années 70.

Cette situation désastreuse pour l'ensemble des peuples du monde appelle un sursaut politique et des décisions majeures touchant à l'ensemble des règles et des institutions qui fondent les relations internationales.
Nous avons besoin d'un nouvel ordre international qui puisse assurer la paix et la sécurité dans la satisfaction des besoins sociaux et dans une lutte sans merci contre les stratégies néo-impériales, contre les mécanismes de prédation et d'exploitation générateurs de pauvreté massive et d'inégalités insupportables. C'est sur le terrain de la vulnérabilité économique et sociale que naissent les guerres et la violence politique. Il y a urgence à faire reculer les politiques de puissances, à traiter les conflits et les insécurités qui se nourrissent du mépris des conditions d'existence, des droits et de la dignité des peuples.

On ne peut marquer la journée internationale de la paix, sans souligner l'impasse consternante, et pourtant prévisible, des négociations israélo-palestiniennes en cours. Non seulement le Premier Ministre israélien refuse le geste minimum d'une poursuite du gel de la colonisation, tout en maintenant son refus de toute application des résolutions de l'ONU, mais il reformule aux Palestiniens l'exigence de la reconnaissance d'Israël comme Etat juif, au mépris des 2 millions d'arabes palestiniens, citoyens de ce pays. Une telle exigence confirme à la fois la volonté de poursuivre la colonisation en Palestine et l'inacceptable discrimination dont sont victimes les Palestiniens d'Israël : une discrimination qui prend des formes multiples et qui s'aggrave.

Le refus de négocier, le refus d'application du droit international, le refus du principe même d'égalité entre les peuples sont porteurs de tensions exacerbées et de violence. C'est une politique permanente d'agression. Par leur soutien politique et militaire à Israël, ou leur passivité, les Etats-Unis et les Européens, et notamment la France, portent une responsabilité directe dans cette situation lourde de menaces pour l'avenir. Plus que jamais s'impose le besoin de sanctions contre la politique israélienne et de mobilisation pour une paix dans la justice et le droit et dans la sécurité pour tous les peuples.

La responsabilité de Washington et des pays européens est aussi engagée dans les autres guerres et conflits du Moyen-Orient, notamment en Afghanistan. L'intervention militaire de l'OTAN est considérée par une majeure partie du peuple afghan comme une occupation. Elle ne contribue en rien à la paix. Elle contribue au contraire à une détérioration préoccupante de la sécurité au profit des groupes de l'islamisme politique le plus violent que l'on prétend pourtant combattre.

Agir pour la paix aujourd'hui c'est d'abord agir pour le retrait d'Afghanistan des troupes françaises et des troupes de l'OTAN, pour une véritable politique de reconstruction, pour la recherche d'un consensus régional favorisant la sécurité et la confiance, pour la convocation d'une Conférence internationale de paix sous l'égide de l'ONU afin de définir et garantir les conditions et les moyens d'une paix véritable.

On ne peut marquer la journée internationale de la paix sans souligner l'importance cruciale du désarmement sur le plan mondial et notamment du désarmement nucléaire. On voit comment l'enjeu du désarmement nucléaire et de la non-prolifération est lié aux conflits et aux crises. On ne peut avancer sur la voie de l'élimination de l'ensemble des armes nucléaires sans progrès réels dans le règlement de ces conflits.

Une paix durable au Proche-Orient doit prendre en considération l'enjeu nucléaire et poser la question du déséquilibre de la sécurité issu de l'existence du nucléaire israélien.

Pour construire une zone de paix, exempte de toute arme nucléaire au Moyen-Orient, il est indispensable aussi de résoudre la crise du nucléaire iranien et d'engager un grand effort multilatéral, dans le cadre de l'ONU, pour redéfinir les conditions de la sécurité et d'un processus de désarmement et de démilitarisation d'ensemble.

La paix est un défi global et une responsabilité collective qui demandent aujourd'hui un engagement politique, une mobilisation citoyenne, une conscience élevée des réponses nécessaires aux impasses dangereuses dans lesquelles les stratégies de domination et les politiques de guerre et de puissance ont conduit. Construire la paix aujourd'hui c'est agir indissociablement pour le désarmement et pour résoudre les crises et les problèmes du nouvel état du monde en ce début de 21ème siècle.

Parti communiste français,
Paris, le 21 septembre 2010.

 

Message de la CGT

La CGT s’associe à la célébration du 21 septembre, journée internationale de la paix.
Elle soutient l’appel de Ban Ki-Moon, Secrétaire Général de l’ONU, appelant les gouvernements à concentrer leurs efforts sur le désarmement et la non-prolifération nucléaire.

La France, son gouvernement, son Président devraient s’engager à agir résolument pour un monde sans armes nucléaires.
Pour la CGT « le droit à la paix et à la sécurité de tout être humain et des populations doit constituer une obligation fondamentale des Etats et des institutions internationales »

Le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN est en contradiction avec la construction de ce monde de paix. « La CGT demande la dissolution de l’OTAN » (1) symbole du passé et de la guerre froide.

« La paix est la condition préalable de l’exercice de tous les droits et devoirs de l’être humain » (1).
Les travailleurs, les populations en France et dans le monde aspirent à cette paix.
«Le développement du capitalisme et de l’injustice » (1), la crise qui plongent plus de deux tiers des humains dans la précarité, l’extrême pauvreté « sont un terreau favorable aux violences » (1).
La CGT agit et agira pour un monde sans guerre, un monde de paix.

Montreuil, le 21 septembre 2009

(1) - Extraits des repères revendicatifs sur Droit à la Paix, à la sécurité.